Finie la corvée d'arrosage pendant plus d'une heure chaque soir, le programmateur est là. Une fois programmé, chaque secteur commandé par une électrovanne (robinet automatisé) démarre et s'arrête seul selon la durée et la fréquence choisies !
Il permet d'ajuster les apports d'eau aux besoins des plantes en fonction de la météo et assure une parfaite régularité. No more stress !
Quand le débit et la pression disponibles ne permettent pas d'alimenter en même temps tous les arroseurs, le réseau global doit être scindé en zones plus petites desservies chacune par une électrovanne adaptée (voir section suivante).
Pour économiser la pompe et maintenir la pression constante, le moteur doit fonctionner sans s'arrêter pendant toute la durée des arrosages si possible. Le programmateur fait s'enchaîner les ouvertures d'électrovannes sans coupure pour maintenir le débit appelé à la pompe !
Ils peuvent être mécaniques, électromécaniques ou complètement électroniques,
autonomes sur pile(s) ou batterie(s) :
Ils peuvent être commandables in situ ou à distance par radio, bluetooth, ou WiFi !
ou encore relayables vers votre smartphone, tablette, portable ou ordinateur !
Certains sont protégés contre les surtensions passagères ou brutales (foudre).
Certains ont une mémorisation des programmes par pile ou batterie ou mémoire flash électronique en cas de coupure d'alimentation électrique.
Ils peuvent commander une seule ou plusieurs électrovannes. Certains ont un nombre de voies fixe, d'autres sont évolutifs via l'ajoût ultérieur de modules !
Ils peuvent gérer un nombre maximum prédéfini de voies d'arrosage (autant d'électrovannes), ou être évolutifs par le biais de modules de gestion de plusieurs voies à rajouter ultérieurement !
Deux principes de fonctionnement (certains modèles proposent les deux) :
1/ MODE NORMAL dit séquentiel : selon les marques, on fixe SOIT des horaires de marche et des horaires de fin, SOIT des horaires de départ et une durée fixe.
2/ MODE CYCLIQUE => après avoir défini une ou plusieurs fenêtres horaires, on détermine pour chacune une durée d'arrosage suivie d'un intervalle où la vanne est coupée, et l'enchainement se répète jusqu'à la fin de la fenêtre.
La plupart des marques proposent plusieurs programmes :
selon le calendrier ou la fréquence d'arrosage voulue, on ouvre des critères différents dans un programme supplémentaire affecté à seulement certaines voies d'arrosage (électrovannes).
Cela n'a réellement d'intérêt que pour des objectifs agronomiques différents :
Leur diamètre doit être adapté au débit qui les traverse et qu'elles doivent gérer. De même, leur résistance doit être adpatée à la pression qu'elles subissent (matériau /conception).
La plupart sont normalement fermées au repos. Le principe de fermeture est qu'un circuit de faible passage suffit à envoyer la pression amont vers le dessus de la membrane caoutchouc, si bien que la pression étant plus importante qu'en aval, la membrane s'écrase et demeure fermée !
Pour l'ouverture, la simple décharge à l'air libre de la pression amont va faire que la membrane va pouvoir se soulever au passage du flux.
Contre le risque de gel, il faut ouvrir la vis de purge ou faire entrer de l'air dedans (déserrer un écrou en amont par exemple...).
Le solénoïde comporte un noyau aimanté qui sous l'effet du courant induit dans le bobinage autour va se déplacer légèrement pour obstruer ou non l'orifice de décharge à l'air libre (ou en aval dans la conduite).
Les vannes hydrauliques (sans électricité) fonctionnent sur les mêmes principes en manipulation manuelle ou sous l'effet d'une pression amenée par des tubings (mini-tuyaux).