Certains appareils "combinés" peuvent réunir plusieurs fonctions de traitement :
Tous les appareils mentionnés ci-après doivent être asservis au fonctionnement de la pompe de filtration principale. C'est-à-dire qu'il ne doivent jamais pouvoir fonctionner quand la filtration est arrêtée et qu'il n'y a pas de flux d'eau dans la canalisation !
Une sonde positionnée dans le courant d'eau après le filtre mesure le pH (acidité/basicité de l'eau) et la valeur envoyée à l'automate conditionne l'ajoût de produit. Dans les régions à eau calcaire il s'agît d'acide (sulfurique) mais les appareils peuvent aussi injecter du pH+ basique).
Avant traitement, le pH est souvent trop élevé. C'est l'effet obtenu par un remplissage ou par une oxygénation (fort brassage ou cascade qui frappe la surface).
En outre, plus l'eau est chaude et plus il va falloir compenser une élévation du pH importante !
Le pH doit être maintenu proche de la valeur d'équilibre sinon tout va aller de travers pour maintenir votre eau cristaline !!
Pour plus de détails, se référer à la page "Conseils de traitement".
L'utilisateur fixe la valeur de consigne à atteindre après l'ajoût de produit.
Il existe plusieurs types de fonctionnement des appareils :
a/ Deux techniques :
b/ Deux modes d'injection :
Certains modèles ont une canne d'aspiration avec mini-flotteur qui détecte le niveau de produit dans le bidon et une alarme visuelle ou sonore (bips) avertit quand il en manque.
La pompe doseuse est de préférence asservie au fonctionnement de la pompe principale de filtration de manière à ne pas injecter de produit sans passage d'eau dans la conduite.
Le maintien régulier du pH en légère acidité vous garantit une ligne d'eau et des parois sans traces de calcaire avec une brillance comme à neuf !!
Il y a maintenant sur le marché des pompes à pH "mini" peu onéreuses
et nous vous conseillons vivement d'opter pour la tranquilité !
Il s'agît de chlore chimique (formule un peu différente de la javel).
On conseille une pompe d'injection de type 'Débit proportionnel' capable de réagir rapidement à un manque de produit oxydo-réducteur dans le bassin.
En effet si l'eau n'est pas traitée à temps en fonction de la chaleur et/ou d'une fréquentation accrue du bassin, le risque de verdissement ou de contamination pathogène est potentiellement dangereux !
Mêmes techniques que pour le pH : SOIT péristaltique avec tubing pincé par un galet tournant, SOIT électromagnétique avec un aimant qui crée une aspiration en se déplaçant.
(En péristaltique, prévoir le changement du tubing tous les deux ans)
Il s'agît principalement de galets ou pastilles de chlore chimique stabilisé ou de brome.
Tout ou partie de l'eau filtrée passe dans un réservoir (doseur) dans lequel sont placées les plaquettes de produit qui se dissout lentement au passage !
On conseille les modèles de doseurs branchés en parallèle de la conduite maitresse, avec vannes d'isolement ( = bypass ), pour pouvoir intervenir en dépannage sans interrompre la filtration/brassage du bassin ou pour pouvoir réguler le débit de dissolution par une des vannes.
Il s'agît d'eau oxygénée ! Le procédé de désinfection est biologique mais ne fonctionne en pratique que dans les bassins de moins de 75m3 d'eau.
La ou les pompes d'injection pour ces produits sont de type 'Débit fixe'.
L'appareil va faire passer un faible courant électrique entre des plaques conductrices et ce courant va "couper" la molécule de sel NaCl en deux pour produire du Chlore désinfectant de manière naturelle.
Au bout de quelques heures la molécule se reforme dans le bassin et on ne perd quasiment pas de sel !
En outre la cellule ne doit pas fonctionner quand la température de l'eau passe en-dessous de 15°C, ni dans une eau chargée en métaux (Fer, Cuivre...).
Ci-contre une cellule en ligne couplée avec une sonde de pH (verticale noire).
Les plaques de la cellule doivent être soigneusement détartrées chaque année, sinon l'appareil va compenser la résistance en envoyant plus de courant, voire même chauffer.
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On couple cette méthode de désinfection à une pompe doseuse qui injecte de l'oxygène actif (voir plus haut) pour rester "biologique" dans une démarche écologique.
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